Quand nous sommes arrivés à Fierenana en 2018, il n’y avait qu’une école primaire dans des bâtiments paroissiaux délabrés. Les enfants repartaient au champs pour servir de main d’œuvre dès 8 ans. Certains étaient totalement déscolarisés.

Ce que nous avons fait :

L’école se déploie sur trois sites différents.  Nous comptons actuellement 470 élèves et 32 professeurs.

Une école de la maternelle à la terminale sur les terrains appartenant par dons aux sœurs de la Salettes La main d’œuvre est assurée par la communauté Nous permettons à ces élèves d’avoir une ouverture sur le monde des arts, danse, musique, peinture, littérature, sports. Nous avons eu nos 7 premiers bacheliers en 2022.

Une cantine pour assurer aux enfants au moins un repas/jour

Cantine

Un dortoir effectué en urgence cet été suite à l’agression de plusieurs filles sur le chemin de l’école et permettre aux enfants éloignés de l’école (3h de marche pour venir s’instruire) d’accéder à l’éducation. (37 filles et 4 garçons). La demande d’agrandissement est souhaité et fera partie d’une prochaine étape. Un couple de professeur les encadre en permanence.

Dortoir en construction

Une salle de réunion pour la communauté du village

Dortoir terminé et salle de réunion

Une mise en place de formations professionnelles avec des formateurs locaux de Antananarivo (la capitale)

Vannerie (211 adultes + 2h/semaine par classe au collège)

Formation agro-écologique : mise en place de la rotation et   panachage des cultures, analyse des terrains, rizière, utilisation des engrais organiques, apprentissage du compost, drainage des terrains, cultures nouvelles et biologiques, élevage fermier dans le but de leur assurer une autonomie tant nutritionnelle que financière

Formation couture : Afin que tous les enfants puissent aller à l’école sans honte, les blouses pour les écoliers sont réalisées par des jeunes filles isolées ou défavorisées. Elles sont hébergées, nourries, éduquées et indemnisées par l’association Solidarité Madagascar.

Ecoliers en blouse

  • Une maison pour les religieuses qui vivaient dans des conditions précaires
Maisons des religieuses
  • Construction de toilettes et arrivée d’eau à l’école (apprentissage de l’hygiène et du lavage des mains ce qui a entraîné une baisse des maladies). Cet apprentissage est reporté près de leur famille ce qui a été d’une grande efficacité en ces périodes de covid

  • Création d’un jardin potager pour l’apprentissage des cultures potagères au sein de l’école = diversité nutritionnelle = amélioration de la santé et découverte de nouveaux produits naturels.
  • Implantation du jardin au sein de l’école sous la responsabilité du professeur de sciences.
  • Création d’un poulailler géré par les internes
  • Nous avons doté l’établissement d’arrosoirs, bèches, pelles, pour les cours éducatifs
Distribution des arrosoirs pour le jardin